Budget des ménages : entre épargne et crédits conso
Mars 2020 : le gouvernement décide de confiner le territoire français pour contrer la propagation du coronavirus. Un an plus tard, quel impact sur le budget des ménages a eu cette crise sanitaire ?
Un taux d’épargne record
En 2020, les français ont mis de côté 21,3% de leur revenu disponible, contre 14,9% en 2019. Ce surcroit d’épargne (+ 200 Mds € fin 2021) laisse apparaître de fortes disparités selon l’INSEE :
- Lors du 1er confinement (mars/avril 2020), l’épargne liquide grimpe sensiblement (+10% sur les comptes courants et +2,5% sur les comptes livrets) tandis que l’épargne financière (assurance vie et comptes titres) diminue de façon temporaire.
- Lors du 2nd confinement (novembre 2020), la baisse de la consommation est moins importante grâce au recours au e-commerce : + 5% d’épargne liquide.
Avec des revenus quasi stables pour certains et une consommation contrainte, certains français ont mis de l’argent de côté. Toutefois, cette augmentation de l’épargne ne concerne que les ménages les plus aisés, les autres ayant, quant à eux, accru leur endettement.
Le crédit conso, la solution de financement plébiscitée
Selon une récente enquête, environ un ménage sur deux a déclaré souscrire un prêt dans les mois à venir. Si certains envisagent un investissement locatif, le crédit à la consommation reste prioritaire afin de financer des projets personnels : outil de travail, appareils électroménagers ou véhicule.
Les facilités de paiement proposées par un vendeur ou la LOA/LDD sont également des solutions de financement envisagées lors de l’achat d’un équipement ou d’un véhicule.
Un pouvoir d’achat en baisse pour plus d’un tiers des français
Alors que 51% des français considèrent que leur pouvoir d’achat stagne depuis le début de la crise sanitaire, 38% des français ont le sentiment que celui-ci a baissé. Le chômage partiel, les arrêts maladie ou le recul des « petits jobs » ont ainsi engendré une baisse des revenus d’activité des ménages.
Comment répondre à un besoin de consommation et de financement aux français « fragilisés » par la crise sanitaire ?
Même si les directives prises par le gouvernement ont limité l’impact de la crise sanitaire sur le budget des français, de nombreux ménages souffrent de la baisse de leur pouvoir d’achat : les dépenses mensuelles ont augmenté et les remboursements d’emprunts deviennent alors difficiles. Se tourner vers le rachat de crédits permet de retrouver de l’oxygène, en éloignant durablement le risque de sur-endettement.